
- Lum446
- N477
Chapitre 2
La typologie morphométrique créée pour les fins de ce travail comprend les cônes et 16 types de lampes dont 10 en argile et 6 en pierre (fig. 12 à 16). Les exemplaires se répartissent entre formes basses (< 7 cm), intermédiaires (<7-15 cm<) et hautes (> 15 cm).
Façonnés par creusement-étirement d’une masse d’argile et, le plus souvent, à peine régularisés, ces objets semblent uniquement exister à Malia. On a suggéré qu’il puisse s’agir de récipients à offrandes1, de creusets2, de skutelia3, de lumignons4 et d’éteignoirs de lampes5; c’est au titre de cette dernière hypothèse – la plus récente – qu’ils sont intégrés à l’étude. Le corpus comporte cent-onze exemplaires, issus de Chrysolakkos (25), du Quartier Mu (83)6 et du Secteur Pi (3) de Malia. Leur découverte en quantité non négligeable au Quartier Mu et à Chrysolakkos invite à les dater du MM II . Deux exemplaires MM IIA trouvés dans le Secteur Pi semblent confirmer cette attribution chronologique. Rien ne permet, en l’état actuel, de savoir si les exemplaires découverts dans la couche de destruction MM IIB du Quartier Mu constituent des survivances du MM IIA ou bien si les cônes continuent à être fabriqués jusqu’à la fin de l’époque protopalatiale.
À Chrysolakkos, les cônes sont faits en pâte grossière. Leur surface, rouge, beige ou rouge-orangée, est à peine régularisée. S’y imprime la trace des doigts du potier, volontairement appuyée pour former un décor de cannelures obliques sur toute la hauteur du corps de l’objet. Seuls deux exemplaires font exception, avec leur paroi plus mince et leur surface lissée : N476 (Lum595) et N2064 (Lum584).
La plupart d’entre eux provient des sondages au nord du tétragone (14), dans un remblai ayant livré du matériel MM I-IIB. Du reste, on les trouve aussi dans des couches de nivellement sous le dallage ouest, mêlés à du matériel MM IB-II (4), dans la région nord-ouest, en profondeur (1) et sur le dallage extérieur est dont l’occupation semble antérieure au tétragone, soit au plus tard à la fin du MM IIB7.
Les cônes trouvés au Quartier Mu de Malia sont également faits en pâte grossière8. Leur surface est rouge, à peine régularisée, et systématiquement décorée par impression appuyée des doigts du potier, de sorte que l’ensemble de la hauteur de ces objets se trouve couverte de cannelures obliques. Ils proviennent des Bâtiments A (59), B (4), C (5), de la Chaussée est (2), de l’Espace nord (1), de la Placette est (2), du Trottoir ouest (1), du Remblai est (1), du Remblai sud (2), du Secteur à l’Est du Bâtiment A (1). Ils sont issus de la couche de destruction MM IIB (64) et d’un dépotoir MM II (4). Le contexte stratigraphique des cinq autres exemplaires n’est pas connu.
Les cônes du Secteur Pi de Malia ne sont pas différents de ceux de Chrysolakkos et du Quartier Mu : pâte grossière, surface rouge à peine régularisée et empreintes de doigts du potier sur l’ensemble de la hauteur des objets. Deux cônes sont issus d’un remblai hétérogène MM II-MM IIIA de la pièce 2. Le troisième provient d’une couche de destruction MM IIB dans l’espace 32.
Ce type regroupe quarante-neuf récipients sans bec, identifiés comme lampes d’après la présence de dépôts de suie sur leur bord9. Il s’agit de coupelles coniques, de kylikes, de « coupes à champagne », de coupes à pied haut et de bols. Parmi eux, vingt-et-un exemplaires proviennent du Secteur Pi de Malia10, dix-sept de Kommos, deux de Palaikastro Roussolakkos et neuf de La Canée Place Sainte-Catherine. Leur datation s’étend du MM IIB au MR IIIB. L’utilisation de coupelles coniques comme lampes est attestée en Crète du MM I au MR IIIB. C’est toutefois à l’époque néopalatiale qu’elle est la plus répandue. Carole Gillis11 observe ce phénomène à Cnossos (MM I – MR III), à Malia (MM I-MR I), à Archanès (MR I), à Palaikastro (MM III-MR IB), à Zakros (époques proto- et néopalatiale), à Myrtos Pyrgos (MM II-III), à Kommos (MR II-IIIA) et à La Canée Place Sainte-Catherine (MR IIIA-B). On connaît également cette pratique à Mochlos, au MR IB12. En ce qui concerne Kommos, Jeremy Rutter13 suggère l’utilisation comme lampes de kalathoi, de coupes à champagne et de bols à pied haut. Cependant, les traces de combustion à l’intérieur de ces récipients présentent une organisation aléatoire dans le corps du récipient, distincte de celle qui caractérise habituellement les lampes, et suggèrent une fonction différente, peut-être de préparation alimentaire. Il est probable que le nombre de coupes, de bols et de coupelles utilisés comme lampes se révèlerait particulièrement important si une attention accrue était portée aux dépôts de suie que l’on peut parfois observer sur le bord et dans le corps de ces récipients. Il est en tout cas nécessaire de considérer ces objets comme un type de lampes à part entière.
Au Secteur Pi de Malia, les lampes de type 1.A sont des coupelles coniques faites en pâte fine, semi-fine, semi-grossière ou grossière. Leur surface, rouge, rouge-orangée ou brune est lissée ou simplement régularisée. L’ébauchage et/ou la mise en forme de ces objets ont été effectués avec usage de l’énergie cinétique rotative. Leur longueur et leur hauteur médianes sont respectivement de 6,7 et de 4,2 cm ; leur capacité médiane de 0,07 l. Les dépôts de suie sont localisés sur le bord et/ou dans le corps des récipients. Ils sont peu à moyennement étendus et leur répartition n’est pas aléatoire. Ils présentent des contours estompés, une couleur gris-noire et une texture mate. On trouve ces objets dans divers espaces au sein du secteur Pi. Quatre proviennent d’un niveau de sol MR IA de l’espace 12 (4.033.010, Lum844 ; 4.033.026, Lum846 ; 4.033.029, Lum847 ; 4.019.030, Lum848) et un d’un contexte MR IA perturbé sur le dallage de l’espace 6 (3.011.033, Lum841). Plusieurs autres sont issus de couches de destruction MM IIIA dans l’espace 24 (1) et MR IA dans les espaces 2-3 (1), 11 (1), 13 (1) ainsi que dans la Rue 2 (1). Enfin, les exemplaires restants proviennent du remplissage d’une fosse néopalatiale (1) et de dépôts secondaires MM III dans l’espace 9 (1) et MR IA dans les espaces 5 (1) et 8 (1).
À Palaikastro, deux coupelles coniques ont été identifiées comme lampes. Elles sont faites en pâte fine, ont une surface lissée, rose et beige, et ont été ébauchées et/ou mises en forme avec énergie cinétique rotative. Leur longueur et leur hauteur médianes sont respectivement de 9,4 et de 3,8 cm. Leur capacité médiane est de 0,15 l. Les dépôts de suie sont peu étendus et ont une répartition non aléatoire. Ils présentent des contours estompés, une couleur grise et une texture diffuse. L’une des deux lampes provient d’un dépotoir MR IB-IIIB dans la pièce 55 du bâtiment nord-ouest, l’autre d’un remblai MR IA dans le drain de la façade est du bâtiment 3.
A Kommos, les lampes de type 1.A sont, pour la plupart, des coupelles coniques, mais l’on trouve également une coupe à champagne avec un dépôt de suie sur le bord (C9011, Lum307). Les exemplaires sont faits en pâte fine, semi-fine ou grossière, ont une surface lissée ou simplement régularisée, de couleur beige ou rouge. Cinq d’entre eux présentent des traces de façonnage indiquant un ébauchage et/ou une mise en forme avec énergie cinétique rotative. La longueur et la hauteur médianes de ces lampes sont respectivement de 7,3 et de 4,5 cm. Leur capacité médiane est de 0,12 l. Les dépôts de suie sont localisés sur le bord et/ou dans le corps des récipients. Ils sont peu ou moyennement étendus, gris diffus ou noirs mats, avec des contours linéaires, parfois estompés. On les trouve également sur la cassure d’un exemplaire, indiquant une utilisation après fracturation. Dix de ces lampes proviennent de la Maison X : trois ont été découvertes sur des niveaux de sol de la fin du MR IA (C9735, Lum633 et C9736, Lum632) et de la fin du MR IB (C11127, Lum332) ; les sept autres proviennent de couches de destruction datées de la fin du MR IA au MR IIIA1 et d’un remblai MR IIIA1-A2. Deux exemplaires proviennent également de niveaux de sol MM III dans le Bâtiment est (C2197, Lum356) et MR IIIA1-A2 dans la Maison nord (C5985, Lum374). Enfin, cinq exemplaires ont été trouvés sur des niveaux de sol datés du MM IIB au MR IA dans le Bâtiment T (C6680, Lum554 ; C 7612, Lum300 ; C10097, Lum552 ; C7447, Lum301 ; C10795, Lum553).
A La Canée, les lampes de type 1.A sont des coupelles coniques, des coupes à pied haut ainsi que des kylikes. Elles sont faites en pâte fine, semi-fine ou semi-grossière, ont une surface beige, rouge ou brune, lissée ou polie. Toutes ont été ébauchées et/ou mises en forme avec énergie cinétique rotative. Les exemplaires ont une longueur et une hauteur médianes de respectivement 9,3 et 4,7 cm. Leur capacité médiane est de 0,15 l avec une certaine variation interne allant de 0,02 à 0,31 l. Les dépôts de suie sont localisés sur le bord et/ou dans le corps des récipients et sont assez étendus, voire étendus et couvrants. On les trouve parfois sur la cassure, indiquant une utilisation après fracturation. Ils sont gris-noirs diffus ou noirs intenses et mats, et présentent une répartition aléatoire ou non aléatoire. Leurs contours sont estompés ou linéaires.
Quatre exemplaires proviennent de couches de nivellement, de destruction et de remplissage respectivement datées du MR IIIA, B1 et B2 dans le Bâtiment 1. Deux autres sont issus de dépotoirs MR IIIA et B1 au nord des Bâtiments 1 et 2 et dans la zone nord de dépotoir. Enfin, trois exemplaires ont été trouvés dans des fosses situées entre les Bâtiments 1 et 2 ainsi que dans la zone sud de dépotoir, et dont le remplissage est daté du MR IIIA au MR IIIB1.
Le sous-type B comprend de simples bols sans anses, dotés d’un petit bec rond étiré et utilisés comme lampes. Les exemplaires qui s’y rapportent proviennent du Quartier Mu de Malia (1) et de Kommos (3). Leur datation s’étire du MM IIA au MR IIIA2.
L’exemplaire du Quartier Mu est fait en pâte semi-grossière et présente une surface rouge lissée. Il a une longueur de 9,6 cm et une hauteur de 4,1 cm. Sa capacité est de 0,12 l. Il est caractérisé par un dépôt de suie noir-gris diffus, aux contours linaires, peu étendu et de répartition non aléatoire. Cette lampe provient de la couche de destruction MM IIB dans le Bâtiment A.
Les trois exemplaires de Kommos sont faits en pâte fine ou semi-fine et ont une surface beige ou brune polie. Ils ont été mis en forme avec énergie cinétique rotative. L’un d’eux (C10464, Lum342) pourrait constituer une importation chypriote14. Les lampes ont une longueur et une hauteur médianes de respectivement 8 cm et 5,1 cm. L’une d’elles a un dépôt de suie gris diffus, moyennement étendu, aux contours estompés, de répartition non aléatoire.
Ce dernier a été trouvé sur un sol MR IIIA2 du Bâtiment P. Les deux autres exemplaires proviennent respectivement d’une couche d’accumulation au-dessus d’un sol MR IIIA2 de la Maison nord et d’une couche de remblai MM IIA à l’est du Bâtiment rond.
Birgitta Hallager a identifié dans les fouilles gréco-suédoises à La Canée quatre types de lampes15 , datés du MR IIIA au MR IIIB1 : à bord tourné vers l’intérieur et anse horizontale (type 1 de sa typologie) ; à bord légèrement évasé et anse oblique (type 2 de sa typologie) ; à bord évasé d’un côté et rentrant de l’autre, avec anse oblique (type 3 de sa typologie) ; à bord évasé d’un côté et rentrant de l’autre, avec bouton et de petites dimensions (type 4 de sa typologie). Des parallèles datés du MA II au MR IIIC sont attestés à Psychro, à Mochlos, à Phaistos, à Malia, à Palaikastro, à Kommos, à Karphi, à Kavousi/Vronda et à Cnossos16, mais leur éventuelle fonction pour l’éclairage n’a jamais été suggérée. La raison pour laquelle les quatre types de la typologie de B. Hallager sont ici rassemblés sous un seul et même groupe – sans bec / échancrure, avec éléments de préhension – tient à leur ressemblance avec les brasiers, supposément destinés au transport des braises, au chauffage, voire à la cuisson et à l’éclairage. En l’absence d’étude approfondie des traces de combustion, rien ne permet en fait de les différencier de ces objets.
Si le façonnage et les traitements de surface n’ont pas pu être étudiés, on sait d’après leur publication que les exemplaires présentent une surface brune, brun-rouge ou rouge, probablement polie.
L’un d’eux (77-P1942, Lum406) a été découvert sur le sol de la rue entre les Bâtiments 1 et 3. Sept autres proviennent de fosses situées dans la zone sud de dépotoir (5), entre les Bâtiments 1 et 2 (1), et dans le secteur à l’ouest du Bâtiment 2 (1), et dont le remplissage est daté du MR IIIA au MR IIIB1. Enfin, quatre exemplaires sont issus de remblais MR IIIA-B1 dans le secteur au nord des Bâtiments 1 et 2 et dans la zone 4.
Avec cent-quarante-sept occurrences, le type 3 est quantitativement le mieux représenté dans le corpus, du MM IB au MR IIIA2 : il constitue en fait la forme la plus répandue en Crète orientale. Ce type est caractérisé par l’absence de pied, la présence d’un bec et d’éléments de préhension. On distingue deux sous-types : à bec rond étiré (sous-type A) et à bec droit tronqué (sous-type B). Seuls trois exemplaires (N440, Lum581 ; 1.024.022, Lum456 ; 4840, Lum862) n’ont pas pu être rattachés à l’un ou l’autre de ces sous-types : en l’absence d’un bec conservé, ils sont simplement considérés comme appartenant au type 3.
La sous-type A regroupe cent-sept exemplaires trouvés à Chrysolakkos (2), au Quartier Mu (52), au Secteur Pi (29), et à Palaikastro Roussolakkos (24). La datation de ces objets s’étend du MM IB-IIA au MR IIIA2, bien que la majeure partie d’entre eux soit d’époque protopalatiale. Des parallèles, datés du MA II-III au MR IB, sont attestés dans les tombes de la Messara, à Cnossos, Nirou Hani, Kommos, Malia (Crypte hypostyle, maisons Epsilon alpha et Zêta bêta, Quartiers Lambda et Zêta), Kastelli Pediada, Gournia, Mochlos.
Faits en pâte grossière et semi-grossière, les deux exemplaires de Chrysolakkos présentent une surface rouge polie et beige lissée. Tous deux ont été mis en forme avec énergie cinétique rotative. Leur longueur et leur hauteur médianes sont respectivement de 6,1 et de 3,5 cm. Leur capacité médiane s’élève à 0,15 l. Les dépôts de suie sont gris-noirs mats, peu étendus, aux contours linéaires estompés et de répartition non aléatoire. Le contexte stratigraphique des lampes de ce type est indéterminé. On sait seulement que N370 (Lum567) a été trouvé dans la zone dite des Régions sud-est, nord-est et chambre de l’autel stuqué.
Au Quartier Mu de Malia, les lampes de type 3.A sont en pâte grossière ou semi-grossière et ont une surface beige, brune, grise, rose ou rouge-orangée, polie, lissée ou simplement régularisée. La plupart présente des traces de façonnage indiquant une mise en forme avec énergie cinétique rotative. La longueur et la hauteur des lampes de ce type sont de 10,1 et 4,4 cm. Leur capacité médiane est de 0,08 l. Les dépôts de suie se situent au niveau du bec et sont peu ou moyennement étendus. Leurs contours sont linéaires estompés, leur couleur grise ou gris-noire et leur texture diffuse ou intense et mate.
Quatre de ces lampes proviennent de dépôts de sol MM IIB dans l’Atelier de Fondeur (B82/4bis, Lum80) et dans le Bâtiment A (M68/39, Lum17 ; M67/228, Lum119 ; M66/85, Lum121). Par ailleurs, quarante-six exemplaires sont issus de la couche de destruction MM II dans les Bâtiments A (26), B (2), C (1), E (1) et F (1) ainsi que dans les Ateliers Sud (8), de Fondeur (3), de Potier (1) et dans le secteur à l’est du Bâtiment A (1). Les deux dernières lampes proviennent respectivement du Remblai est (1) et d’un contexte stratigraphique indéterminé (1).
Les lampes de ce type sont, au Secteur Pi de Malia, en pâte semi-fine ou semi-grossière, ont une surface beige, brune, rouge ou rouge-orangée, lissée ou simplement régularisée. Toutes sauf trois présentent des traces de mise en forme avec énergie cinétique rotative. Leur longueur et leur hauteur médianes sont respectivement de 6,9 et de 3 cm. Leur capacité médiane s’élève à 0,08 l. Les dépôts de suie sont situés au niveau du bec et sont peu étendus. Leur couleur est grise, leur texture diffuse ou intense et mate et leurs contours estompés ou linéaires. Leur répartition n’est pas aléatoire. Deux exemplaires (6.104.045, Lum705 et 6.130.072, Lum706) proviennent d’une couche de destruction MM IIB dans l’espace 17. Quatorze autres ont été découverts dans des couches de destruction datées du MM II au MR IA et situées dans le couloir 1B, les espaces 3, 17, 24, 32, dans la rue 2 et à l’extérieur du Mur 113. Neuf exemplaires supplémentaires sont issus de remblais protopalatiaux dans les espaces 1, 16, 17 et 25 (6), d’un remblai MR IA dans l’espace 2-3 (2) et d’un remblai néopalatial dans la rue 2 (2). De la surface du couloir 1B proviennent trois exemplaires.
Les lampes de type 3.A sont ici faites en pâte semi-fine, semi-grossière ou grossière. Leur surface beige, brune, grise, rose ou rouge est lissée, polie, régularisée et, dans un cas, engobée et polie. Elles présentent toutes des traces de façonnage témoignant d’une mise en forme avec énergie cinétique rotative. La longueur et la hauteur médianes de ces lampes sont de 10,9 et de 4,45 cm. Leur capacité médiane est de 0,07 l. Les dépôts de suie sont localisés sur le bec et peu ou moyennement étendus. Ils sont gris, gris-noirs ou noirs, diffus, mats ou intenses et mats, aux contours diffus, linéaires et/ou estompés.
Cinq exemplaires proviennent du Bâtiment 6 : l’un d’eux (8719, Lum285) a été trouvé sur un niveau de sol MM IIIA, deux autres dans remblais MM II et deux autres encore dans des couches de destruction MM IIIB et MM IIIB-MR IA. Le contexte stratigraphique des dix-neuf exemplaires restants n’est pas connu. Six d’entre eux proviennent des Bâtiments 1 (2), 4 (2), 6 (1) et 7 (1), des Blocs D (1), E (1), P (1) et X (1). Les neuf autres n’ont pas pu être localisés.
Le sous-type B comprend vingt-neuf exemplaires découverts au Quartier Mu (18), au Secteur Pi (2), à Palaikastro Roussolakkos (9) et à Kommos (1). La datation de ces objets s’étend du MM IB au MM IIIB.
Des parallèles, datés du MM IA au MM IIA, proviennent de Malia (zone des nécropoles, crypte hypostyle, agora, quartiers d’habitation), Mochlos, Gournia, Chamaizi et Petras17.
Au Quartier Mu de Malia, les exemplaires sont faits dans des argiles semi-fines et semi-grossières. Leur surface est beige, brune, rouge et rouge-orangée, lissée, polie, simplement régularisée ou engobée et polie. Toutes les lampes sauf une présentent des traces de façonnage indiquant une mise en forme avec énergie cinétique rotative. Leur longueur et leur hauteur médianes sont respectivement de 10,7 cm et de 4,1 cm. Leur capacité médiane est de 0,06 l. Les dépôts de suie sont peu à moyennement étendus et répartis de façon non aléatoire. Leurs contours sont linéaires estompés, leur couleur gris-noire et leur texture mate, parfois intense. Trois exemplaires ont été trouvés sur des sols MM IIB du Bâtiment D (M72/20, Lum110 ; M72/22, Lum112 ; M72/21, Lum169) et treize dans la couche de destruction MM IIB des Bâtiments A (9), B (2) F (1) et de l’Atelier Sud (1). Les deux dernières lampes proviennent respectivement du Remblai est (1) et d’un contexte stratigraphique indéterminé (1).
Les lampes sont ici en pâte semi-grossière et présentent une surface rouge lissée et brune polie. Elles ont été mises en forme avec énergie cinétique rotative. Leur longueur et leur hauteur médianes sont respectivement de 10,3 cm et de 3 cm. Les dépôts de suie sont noir-gris diffus, aux contours estompés et de répartition non aléatoire. L’un des exemplaires provient d’une couche de destruction MM IIB dans l’espace 17, l’autre d’une couche de destruction dans l’espace 2/3, constituée de matériel MR IA (mature).
A Palaikastro, les lampes de type 3.B ont des pâtes grossières, semi-grossières et semi-fines. Leur surface est beige, brune, grise ou rose, lissée, polie et fréquemment engobée et polie. Tous les exemplaires sauf un présentent des traces de façonnage indiquant une mise en forme avec énergie cinétique rotative. Deux exemplaires (P/4642, Lum681 et P/5618, Lum698) sont équipés d’un bouton sur l’un des côtés extérieurs, une particularité rencontrée nulle part ailleurs. La longueur et la hauteur médianes des lampes de ce type sont respectivement de 10,7 et 5 cm. La capacité médiane est de 0,85 l. Les dépôts de suie sont gris diffus aux contours estompés et de répartition non aléatoire. Trois exemplaires proviennent de remblais MM IIA et IIIB dans le Bâtiment 6. Le contexte stratigraphique des sept exemplaires restants n’est pas connu. On sait seulement que trois d’entre eux ont été trouvés dans les Blocs G (1) et P (1).
Même type que le précédent mais avec un pied bas cylindrique. Il compte vingt exemplaires, datés du MM IB au MM IIB. Seul un exemplaire de Chrysolakkos (N1967, Lum643) n’a pas pu être rattaché à l’un ou l’autre de ces sous-types : en l’absence d’un bec conservé, il est simplement décrit comme appartenant au type 3.
Le sous-type A est représentée par un exemplaire de Chrysolakkos, dix-huit du Quartier Mu et un de Palaikastro, datés du MM I au MM II. Des parallèles, datés du MM I au MR I, sont attestés à Malia (sanctuaire MM II, Nécropole des Pierres Meulières, maison Delta alpha, agora), Gournia, Sfoungaras, Palaikastro, Mochlos, Gournia et Vrokastro18.
L’unique exemplaire de Chrysolakkos a une pâte semi-grossière, une surface grise et lissée. Les macrotraces de façonnage indiquent qu’il a été mis en forme avec énergie cinétique rotative. La longueur et la hauteur de cette lampe sont respectivement de 8 cm et de 3,3 cm. Ce dernier a une capacité de 0,08 l.
N446 a été trouvée sur le dallage ouest, associée à du matériel MM IB-II, tandis que N1967 provient des remblais MM IB-IIB au nord du tétragone.
Les lampes sont ici faites dans une pâte semi-grossière. Leur surface est rouge, brune ou grise, lissée, polie, ou simplement régularisée. L’une d’elles (M69/206, Lum164) est décorée à mi-hauteur du corps d’une ligne continue d’impressions circulaires peu profondes. Il s’agit à ce jour d’un unicum. Toutes ont été mises en forme avec énergie cinétique rotative. Leur longueur et leur hauteur médianes sont respectivement de 11 et de 5,3 cm. Leur capacité médiane s’élève à 0,075 l. Les dépôts de suie sont situés sur le bec et présentent une répartition non aléatoire. Ils sont gris-noirs ou noirs, diffus ou brillants, aux contours découpés ou linéaires. Quatorze exemplaires proviennent de la couche de destruction MM IIB dans les Bâtiments A (13) et B (1). Trois exemplaires supplémentaires sont issus d’un dépotoir dans le Bâtiment A. Le contexte stratigraphique du dernier objet est indéterminé.
L’unique exemplaire de Palaikastro est fait en pâte semi-grossière et présente une surface régularisée. Il ne comporte pas de traces indiquant une mise en forme avec énergie cinétique rotative. L’épaulement que produit sa carène est décoré de chevrons parallèles incisés, ce qui fait de lui un unicum. La capacité de cet exemplaire est de 0,09 l. Son contexte stratigraphique n’est pas connu.
Même type que le précédent mais avec un pied bas conique. Il compte treize exemplaires et se décline en deux sous-types : à bec rond étiré (sous-type A) et triangulaire (sous-type B).
Ce sous-type est représenté par un exemplaire de Chrysolakkos, daté du MM I-II et cinq exemplaires du Quartier Mu, datés du MM II. Des parallèles, datés du MM ou plus spécifiquement du MM IB, sont attestés à Malia (Quartier Thêta), à Gournia et à Palaikastro19.
L’unique exemplaire de ce type à Chrysolakkos est caractérisé par une pâte grossière, une surface gris-noire lissée et des traces de façonnage qui témoignent d’une mise en forme avec énergie cinétique rotative. Sa longueur et sa hauteur sont respectivement de 11,5 et de 3,9 cm. Sa capacité est de 0,1 l. Un dépôt de suie est localisé au niveau du bec. Il présente une répartition non aléatoire, des contours découpés, une couleur noire et une texture mate. Il provient d’une couche de remblai au nord du tétragone, constitué de matériel MM IB-IIB.
Les lampes sont ici faites dans une pâte semi-grossière. Leur surface est rouge, brune ou grise, lissée, polie, ou recouverte d’un engobe poli. Elles ont toutes été mises en forme avec énergie cinétique rotative. Leur longueur et leur hauteur médianes sont de 11,1 cm et de 5,4 cm. Leur capacité médiane est de 0,05 l. Les dépôts de suie sont localisés sur le bec et sur le bord des lampes. Ils sont peu à moyennement étendus, ont une couleur noire mate aux contours linéaires, parfois estompés.
Les exemplaires ont été trouvés dans la couche de destruction MM IIB au sein du Bâtiment A (4) et de l’Atelier Sud (1).
Ce sous-type est représenté par sept exemplaires du Quartier Mu, datés du MM II. Des parallèles d’époque protopalatiale sont attestés à Malia (Quartier Thêta), à Gournia et à Palaikastro20.
Au Quartier Mu de Malia, les lampes du type 3 ter.B sont faites dans une pâte semi-grossière et ont des surfaces brunes, beiges, rouges ou grises, lissées, polies, régularisées, voire engobées et polies. Elles ont été mises en forme avec énergie cinétique rotative. Les lampes ont respectivement une longueur et une hauteur médianes de 11 cm et 4,7 cm. Leur capacité médiane est de 0,07 l. Les dépôts de suie sont noirs intenses et mats ou brillants, aux contours linéaires estompés ou découpés et ne présentent pas une répartition aléatoire.
Sept exemplaires proviennent de la couche de destruction MM IIB dans les Bâtiments A (2), B (2) et dans le secteur à l’est du Bâtiment A (1). Un autre exemplaire a été trouvé dans un dépotoir MM II du Bâtiment A. Le contexte stratigraphique du dernier objet n’est pas connu ; on sait cependant qu’il a été découvert dans le secteur à l’ouest de l’Atelier de Sceaux.
Un exemplaire du Quartier Mu, daté du MM II, a une base tripode, une anse verticale et un bec de forme indéterminée. D’autres exemplaires de lampes tripodes, datés du MA II au MM II, sont connus à Vassiliki, Sfoungaras, Trapeza et Malia (Nécropole des Pierres Meulières).
L’unique exemplaire du Quartier Mu est fait dans une pâte semi-grossière et présente une surface rose et polie. Il a été mis en forme avec énergie cinétique rotative. Cette lampe a une longueur de 11,2 cm et une hauteur de 4,5 cm. Sa capacité est de 0,07 l. Aucun dépôt de suie n’est conservé. L’exemplaire provient de la couche de destruction MM IIB au sein du Bâtiment B.
Les lampes de ce type ont un corps caréné, un bec droit tronqué et un bouton de part et d’autre du corps du récipient. On distingue deux variantes : à anse verticale (sous-type A) et à anse horizontale (sous-type B). On ne connaît pas de parallèles à cette forme.
Ce sous-type est représenté par sept exemplaires de Palaikastro. Ils sont en pâte fine ou semi-fine. Leur surface est beige, brune ou rose, lissée, polie ou couverte d’un engobe poli. Tous ont été mis en forme avec énergie cinétique rotative. Leur longueur et leur hauteur médianes sont respectivement de 12 cm et de 4,1 cm et leur capacité médiane de 0,1 l. Des dépôts de suie gris-noirs, peu étendus et de répartition non aléatoire sont localisés sur le bec et présentent des contours linéaires et une texture mate. Le contexte stratigraphique de ces lampes n’est pas connu. On sait toutefois que deux d’entre elles proviennent du Bâtiment 1 (1) et du Bloc G (1) tandis qu’une troisième est issue de la rue au nord.
Un unique exemplaire provient de Palaikastro. Il est fait en pâte grossière et présente une surface beige polie. Sa mise en forme a été réalisée avec énergie cinétique rotative. Il a une longueur et une hauteur médianes de respectivement 16,5 cm et 5,2 cm ainsi qu’une capacité de 0,07 l. Aucun dépôt de suie n’a été détecté à la surface du récipient. Son contexte stratigraphique n’est pas connu mais on sait qu’il est issu du Bloc P.
Les lampes de ce type ont une anse ronde à l’intérieur du corps du récipient. On distingue deux variantes : à bec rond étiré (sous-type A) et à bec large (sous-type B). On trouve ce type uniquement à Palaikastro.
Ce sous-type est représenté par deux exemplaires en pâte grossière, dotés d’une surface rose à brune, lissée, et mis en forme avec énergie cinétique rotative. L’un d’eux a pu être mesuré : il a une longueur et une hauteur de respectivement 8,6 et 4,9 cm. Le second exemplaire comporte des dépôts de suie peu étendus et de répartition non aléatoire ; ces dépôts ont gris-noirs, ont des contours linéaires et une texture mate. La capacité médiane de ces deux exemplaires est de 0,07 l.
Le contexte stratigraphique des deux exemplaires n’est pas connu.
Quatre exemplaires appartiennent à ce sous-type. Ils sont en pâte semi-fine, semi-grossière et grossière. Leur surface est beige, rouge, brune ou grise, lissée, polie ou simplement régularisée. P/5624 (Lum687) a un décor de barbotine. Ils ont tous été mis en forme avec énergie cinétique rotative. La longueur et la hauteur médianes de ces lampes sont respectivement de 10,1 et 4,5 cm ; la capacité médiane s’élève à 0,12 l. Le bec de ces lampes est caractérisé par des dépôts de suie gris-noirs diffus, aux contours estompés, peu étendus et de répartition non aléatoire. Leur contexte stratigraphique est indéterminé mais on sait que l’un d’eux a été trouvé dans le Bloc P.
Un unique exemplaire a été découvert à Palaikastro. Il est en pâte semi-fine, a une surface beige lissée et a été mis en forme avec énergie cinétique rotative. Sa longueur et sa hauteur médianes sont de 13,8 et 4,2 cm ; sa capacité médiane s’élève à 0,12 l. Aucun dépôt de suie n’a été détecté à la surface du récipient. Le contexte stratigraphique de cette lampe n’est pas connu ; on sait en revanche qu’elle provient du Bloc E.
Il s’agit d’un type abondamment représenté à Phaistos où il date du MM IB-IIIA21, mais également à Cnossos, au MM IIB-III22.
L’unique exemplaire trouvé à Kommos a un corps fermé, une anse oblique en forme de boucle et à la section circulaire, deux boutons ainsi qu’un bec droit tronqué cassé. Fait en pâte semi-fine, il présente une surface engobée et polie, de couleur rouge. La partie supérieure de son corps est décorée de trois sillons parallèles continus. Il a été mis en forme avec énergie cinétique rotative. Il est long de 11,2 cm et haut de 4,2 cm. Des dépôts de suie gris-noirs, mats, assez étendus, aux contours linéaires estompés et de répartition non aléatoire, couvrent la cassure, indiquant une utilisation après fracturation. Cette lampe a été trouvée sur un sol MR IA du Bâtiment T.
Ce type compte vingt-cinq exemplaires, trouvés à Chrysolakkos (7), au Quartier Mu (2), au Secteur Pi (11) et à Kommos (5). Leur datation s’étire du MM IA au MR IA. Des parallèles, datés du MM I au MR IB, sont attestés à Malia (Nécropole des Pierres Meulières), Cnossos, Nirou Hani, Nerokourou Kidonias, Archanès et Platischinos23.
A Chrysolakkos, les lampes de type 4 sont faites dans une pâte grossière ou semi-grossière, ont une surface beige, brune, grise à noire, lissée, polie, ou simplement régularisée. Elles ont toutes été mises en forme avec énergie cinétique rotative. Ces lampes ont une longueur et une hauteur médianes de, respectivement, 10,3 cm et 4,7 cm ainsi qu’une capacité médiane de 0,07 l. Les dépôts de suie sont situés sur l’échancrure et le bord. Ils sont gris ou gris-noirs diffus, aux contours linéaires ou estompés et de répartition non aléatoire. Cinq exemplaires proviennent de la couche de remblai au nord du tétragone où ils étaient associés à du matériel MM IB-IIB (5). Le contexte stratigraphique des deux exemplaires restants n’est pas connu.
Les exemplaires sont ici en pâte semi-grossière et présentent une surface rouge lissée et polie. Ils ont été mis en forme avec énergie cinétique rotative. Leur longueur et leur hauteur médianes sont de 11,1 et 5,3 cm. En l’absence de profils complets, la capacité de ces lampes n’a pas pu être mesurée. Aucun dépôt de suie n’a pu être détecté sur ces objets fragmentaires.
Ces lampes proviennent de la couche de destruction MM IIB dans les Bâtiments A (1) et B (1).
Au Secteur Pi de Malia, les lampes de type 4 sont faites dans des pâtes grossières, semi-grossières et semi-fines. Elles présentent une surface beige, brune, rouge ou grise, lissée, polie ou recouverte d’un engobe poli, et ont toutes été mises en forme avec énergie cinétique rotative. La longueur et la hauteur médianes des exemplaires de ce type sont de 7,7 cm et de 2,1 cm ; leur capacité s’élève à 0,09 l. Les dépôts de suie sont situés sur les parties saillantes de l’échancrure. Ils sont noirs, brillants, aux contours linéaires ou estompés et peu étendus. Deux lampes de ce type ont été trouvées dans une couche de destruction de l’espace 17, à un niveau relativement élevé correspondant possiblement à l’effondrement de l’étage. Deux autres proviennent d’une couche de destruction MM IIB dans le couloir 1B. Enfin, les sept lampes restantes proviennent du dépotoir 1 dans l’espace 25, rempli d’un matériel MM IIA.
Ici, les lampes sont en pâte semi-fine et semi-grossière. Leur surface est beige ou brune, lissée, polie ou simplement régularisée. Elles ont toutes été mises en forme avec énergie cinétique rotative. Leur longueur et leur hauteur médianes sont respectivement de 11,6 cm et de 4,8 cm ; leur capacité médiane est de 0,07 l. Les dépôts de suie sont situés sur les parties saillantes de l’échancrure. Ils sont noirs, brillants, aux contours linéaires ou estompés et peu étendus. Trois exemplaires ont été trouvés sur des niveaux de sol : deux dans le Bâtiment T, respectivement datés du MM IIB-III (C9884, Lum340) et du MR IA (C7611, Lum302) ; un dans le Bâtiment est, daté du MM III (C2582, Lum360). Un exemplaire supplémentaire provient d’une couche de destruction MM III dans le Bâtiment sud. Le contexte stratigraphique du cinquième exemplaire n’est pas connu ; on sait cependant qu’il a été découvert dans le secteur sud.
Même type que le précédent mais avec un pied bas cylindrique. Il compte vingt exemplaires trouvés à Chrysolakkos (3), au Quartier Mu (12) et au Secteur Pi (5). La datation de ces exemplaires s’étire du MM IA au MR IA mais la grande majorité est d’époque protopalatiale. Des parallèles datés du MM II ont été trouvés à Malia (Bâtiment Epsilon)24.
A Chrysolakkos, les lampes de ce type ont une pâte grossière ou semi-grossière et une surface beige ou rouge, lissée, polie ou simplement régularisée. Elles ont été mises en forme avec énergie cinétique rotative. Leur longueur et leur hauteur médianes sont respectivement de 10,3 et de 4,7 cm ; leur capacité médiane s’élève à 0,1 l. Les dépôts de suie sont situés sur les parties saillantes de l’échancrure et sur le bord. Ils sont gris ou gris-noirs, diffus ou brillants, peu ou assez étendus, aux contours linéaires estompés ou découpés. L’un des exemplaires provient du remblai au nord du tétragone, dans une couche comportant du matériel MM IB-IIB. Le contexte stratigraphique des deux autres n’est pas connu.
Les lampes de type 4.bis sont, au Quartier Mu de Malia, en pâte semi-grossière. Leur surface est rouge, brune ou grise, parfois régularisée mais le plus souvent polie et/ou couverte d’un engobe. Elles présentent toutes des traces de mise en forme avec énergie cinétique rotative. La longueur et la hauteur médianes des exemplaires de ce type sont de 11,1 cm et de 5,4 cm. La capacité médiane est de 0,05 l. Les dépôts de suie sont localisés sur les parties saillantes de l’échancrure et sur le bord. Ils sont noirs, mats, moyennement ou très étendus et couvrants, aux contours linéaires ou estompés, et de répartition aléatoire et non aléatoire. Quatre exemplaires proviennent de la couche de destruction MM IIB dans les Bâtiments A (2) et D (1) ainsi que dans l’Atelier de Fondeur (1). Six autres exemplaires sont issus du Remblai est. Le contexte stratigraphique des deux objets restants n’est pas connu ; on sait en revanche que l’un provient du Bâtiment C et l’autre de l’Atelier de Sceaux.
Les exemplaires du Secteur Pi ont une pâte grossière ou semi-grossière, une surface brune ou grise, lissée, polie, couverte d’un engobe polie, ou simplement régularisée. Ils ont été mis en forme avec énergie cinétique rotative. La longueur et la hauteur médianes des lampes de ce type sont respectivement de 7,2 cm et de 2,7 cm. La capacité médiane s’élève à 0,09 l. Les dépôts de suie sont noirs, brillants, aux contours estompés. Ils sont localisés sur les parties saillantes de l’échancrure et dans l’échancrure. Leur répartition n’est pas aléatoire. Les exemplaires de ce type proviennent des dépotoirs 1 et 2 de l’espace 25, datés du MM IIA, ainsi que de couches de remblai, l’une datée du MR IA et située dans le couloir 1B (Remblai 501), l’autre datée du MM IIIA, recouvrant une partie de la zone qui sépare les bâtiments Pi et Delta alpha.
Ce sous-type est caractérisé par un bord plat, une échancrure, une anse horizontale et une absence de pied. Ce type est répandu dans la Messara à l’époque protopalatiale, notamment à Phaistos25, mais presque inexistant dans notre corpus : il est en effet seulement représenté par deux exemplaires trouvés à Palaikastro Roussolakkos.
Les deux exemplaires de Palaikastro sont faits en pâte semi-fine et présentent une surface beige ou brune, lissée ou engobée et polie. Il ont été mis en forme avec énergie cinétique rotative. La longueur et la hauteur médianes sont respectivement de 12 cm et de 3 cm ; leur capacité médiane est de 0,05 l. Les dépôts de suie sont présents dans l’échancrure et dans le corps du récipient. Ils présentent une répartition aléatoire, une large étendue couvrante et sont gris diffus, aux contours estompés. Le contexte stratigraphique de ces lampes n’est pas connu.
Il s’agit de coupes dotées d’un pied bas cylindrique et munies en leur centre d’un piton haut de plusieurs centimètres. Certaines sont aussi équipées de deux tenons verticaux. On a longtemps supposé que les coupes à piton central étaient utilisées comme “chandeliers avec épine centrale pour la chandelle”, en raison de la présence fréquente de dépôts de suie sur leur piton26. Veit Stürmer a suggéré l’usage de bougies à cire et à suif27. Ce type compte trente-et-un exemplaires, dont trente à Chrysolakkos et un au Secteur Pi. Leur datation s’étend du MA IIB au MM IIB. Des parallèles, d’époques pré- et protopalatiale, sont attestés à Palaikastro28, Malia (Palais, sous les sols du Quartier Mu, Quartier Thêta, Îlot du Christ, Maisons Sud, nécropole des Pierres Meulières), Cnossos, Petras, Mavro Spilio, Apodoulou et Phaistos29. Deux exemplaires de Malia et un exemplaire de Phaistos sont en pierre. Deux exemplaires provenant du Palais de Malia et datés du MA III doivent aussi être signalés30. A Zakros, un exemplaire miniature, sans doute de la fin de l’époque protopalatiale, a été mis au jour31. Enfin, des parallèles datés du MM II ont été trouvés à Myrtos Pyrgos, dont l’un, équipé d’un piédestal, a la particularité d’être doté de deux échancrures32.
A Chrysolakkos, ces objets sont en pâte grossière ou semi-grossière. Leur surface est beige, rouge, brune, grise ou noire, généralement lissée ou polie. La quasi-totalité des exemplaires a été mise en forme avec énergie cinétique rotative et tous présentent, autour de leur piton, des cassures dont la symétrie témoigne d’un acte de découpe intentionnel. La longueur et la hauteur médianes des lampes de ce type sont de 7,8 et de 4 cm ; leur capacité médiane s’élève à 0,31 l. Les dépôts de suie sont tous localisés sur le piton et peu étendus. Leur répartition n’est pas aléatoire. Ils sont gris ou noirs, intenses et mats et ont des contours linéaires.
Deux exemplaires ont été trouvés sur le dallage extérieur est, que les cônes permettent de dater du MM II. Par ailleurs, dix-neuf exemplaires proviennent des remblais au nord du tétragone, où ils étaient mêlés à du matériel MM IB-IIB. Le contexte stratigraphique des neuf objets restants n’est pas connu ; on sait néanmoins que deux d’entre eux proviennent des régions nord-ouest et des régions sud-est, nord-est et chambre de l’autel stuqué.
L’unique coupe à piton central du Secteur Pi de Malia constitue une variante miniature de ce type. Faite dans une pâte semi-grossière, sa surface brune est lissée. Aucune trace ne permet de savoir si sa mise en forme a été effectuée avec énergie cinétique rotative. Sa longueur et sa hauteur sont respectivement de 8,1 cm et de 5,5 cm ; sa capacité de 0,18 l. Un dépôt de suie gris-noir, mat, aux contours découpés est présent sur le piton. Il est peu étendu et sa répartition n’est pas aléatoire. Cette lampe provient du dépotoir MM IIA de l’espace 25.
Ce type est caractérisé par une vasque profonde, l’absence d’un pied, la présence de deux échancrures et de deux tenons latéraux, obliques ou horizontaux. Il est représenté par 3 exemplaires au Secteur Pi datés du MM III-MR IA.
Les trois exemplaires de ce type trouvés au Secteur Pi de Malia sont en pâte grossière ou semi-grossière et présentent une surface beige ou rouge, régularisée ou lissée. Tous ont été mis en forme avec énergie cinétique rotative. Leur longueur et leur hauteur médianes sont respectivement de 13 cm et de 4,8 cm. Leur capacité médiane est de 0,14 l. Les dépôts de suie sont localisés sur les parties saillantes de l’échancrure et sur le bord. Ils sont gris ou noirs diffus, peu ou moyennement étendus, aux contours linéaires ou estompés. Leur répartition n’est pas aléatoire. Les exemplaires proviennent de couches de destruction, l’une datée du MR IA (mature) et située dans l’espace 2/3, l’autre datée du MR IA, localisée dans l’espace 10 et appartenant au même grand dépôt que le précédent. Le troisième exemplaire provient d’un remblai perturbé et de datation hétérogène dans l’espace 6.
Même type que le précédent mais avec un corps plus arrondi, deux becs ronds étirés et sans éléments de préhension. Il est représenté par sept exemplaires du Quartier Mu, datés du MM II. Des parallèles, mais avec un piédestal de taille intermédiaire, proviennent de Phaistos où ils sont datés du MM I-II33.
Tous les exemplaires sont faits en pâte semi-grossière et présentent une surface rouge, brune ou grise, lissée ou simplement régularisée. Ils ont été mis en forme avec énergie cinétique rotative. La longueur et la hauteur médianes des lampes de ce type sont respectivement de 14 cm et de 5,2 cm. Leur capacité médiane s’élève à 0,23 l, avec une importante variabilité interne. Les dépôts de suie sont gris-noirs diffus, peu étendus et de répartition non aléatoire, aux contours linéaires estompés. Six d’entre eux ont été trouvés dans la couche de destruction MM IIB des Bâtiments A (3) et B (2) ainsi qu’à l’est du Bâtiment A (1). Le septième exemplaire provient d’un dépotoir MM II dans le Bâtiment A.
Même type que le précédent mais avec un pied conique. On distingue deux variantes : à bec rond étiré (sous-type A) et à bec droit tronqué (sous-type B).
Le sous-type A est représenté par deux exemplaires du Quartier Mu, datés du MM II.
Les exemplaires sont ici en pâte semi-grossière ou semi-fine. Leur surface est rouge-orangée ou grise et lissée. Ils ont été mis en forme avec énergie cinétique rotative. Leur longueur et leur hauteur médianes sont respectivement de 15,75 cm et de 8,65 cm ; leur capacité s’élève à 0,365 l. Les dépôts de suie sont situés sur le bec et le bord ; ils sont noirs, moyennement étendus, mats, aux contours linéaires estompés, et de répartition non aléatoire. Ils proviennent de la couche de destruction MM IIB dans l’Atelier Sud et dans le Bâtiment A.
Même type que le précédent mais avec un bec droit tronqué et des tenons latéraux à la section arrondie. Il est représenté par deux exemplaires au Quartier Mu, datés du MM II.
Les exemplaires sont ici en pâte semi-grossière. L’un d’eux (71M2808-71M1168, Lum20) a un surface rouge polie et semble avoir été mis en forme avec énergie cinétique rotative. Sa longueur et sa hauteur sont respectivement de 15,7 cm et de 6,5 cm, et sa capacité de 0,27 l. Un dépôt de suie est situé sur l’un des becs ainsi que sur le bord. Il est noir, peu étendu, mat, aux contours linéaires estompés et de répartition non aléatoire. L’autre exemplaire (M70/84, Lum191), qui n’a pas pu être étudié directement, a son pied manquant34. Il possède deux tenons latéraux et échancrures en « labyrinthe » et est estampillé en relief de la double hache. Il est haut de 4,1 cm et long de 15,7 cm. Le premier des deux exemplaires est issu du Remblai est, constitué d’un matériel MM II. Le second a été trouvé dans la couche de destruction MM IIB sur le trottoir ouest.
Ce type est constitué d’une vasque peu profonde et peu large, de forme circulaire, avec un pied cylindrique et creux, de taille intermédiaire. Il comporte deux petits becs ronds étirés et est dépourvu d’éléments de préhension. Il est représenté par 3 exemplaires de Palaikastro, datés du MM IIA.
Les lampes de ce type sont ici en pâte semi-fine ou semi-grossière. Leur surface est beige, rouge ou grise, lissée ou simplement régularisée. Aucune ne présente de traces de mise en forme avec énergie cinétique rotative. La longueur et la hauteur médianes des lampes de ce type s’élèvent respectivement à 14,3 cm et à 15,2 cm. Leur capacité médiane est de 0,02 l. Les dépôts de suie sont situés dans le corps du récipient et présentent une répartition aléatoire. Ils sont gris, diffus, aux contours estompés, et assez étendus. Les exemplaires sont issus d’un remblai MM IIA dans le Bâtiment 6 (1) et de contextes stratigraphiques indéterminés (2).
Ce type regroupe les lampes à piédestal, avec un bec et une anse verticale à section circulaire. Il compte sept exemplaires du Quartier Mu, datés du MM II. Des parallèles, datés du MM I, proviennent de Malia (villa Alpha, Nécropole des Pierres Meulières) et de Phaistos .
Les lampes de ce type ont ici une pâte semi-grossière et une surface rouge ou noire, polie ou couverte d’un engobe poli. Elles ont été mises en forme avec énergie cinétique rotative. Leur capacité médiane est de 0,27 l. Les dépôts de suie sont noirs, brillants, aux contours découpés, assez étendus, localisés dans le bec et sur le bord, et de répartition non aléatoire. L’un des exemplaires a été trouvé sur un sol MM IIB du Bâtiment A (M69/191, Lum24). Les six autres sont issus de la couche de destruction MM IIB dans le Bâtiment A (5) et l’Atelier de Potier (1).
Ce type est caractérisé par une coupe à piédestal à rebord intérieur concave, dotée de deux échancrures et de deux tenons obliques et plats. Il compte trente-six exemplaires, trouvés à Chrysolakkos (19), au Quartier Mu (14) et au Secteur Pi de Malia (3). Leur datation s’étire du MM IB au MR IA. Des parallèles, datés du MM I au MM IIB, sont attestés dans certaines tombes de la Messara, à Malia (Zone des Nécropoles, Quartier Thêta, Bâtiment Epsilon), Pseira, Palaikastro, Phaistos, Zakros, Kastelli, Gournia et Mochlos35.
A Chrysolakkos, les exemplaires de type 9 sont en pâte grossière, semi-grossière ou semi-fine. Leur surface est rouge, brune, grise ou noire, régularisée ou lissée, mais le plus souvent polie ou couverte d’un engobe poli. Tous ont été mis en forme avec énergie cinétique rotative. Compte tenu de leur état fragmentaire, la longueur, la hauteur et la capacité de ces lampes n’ont pas pu être mesurées. Situés au niveau des parties saillantes de l’échancrure, les dépôts de suie sont peu étendus et de répartition non aléatoire ; ils sont noirs, intenses et mats, ont des contours linéaires, parfois estompés. Onze exemplaires ont été trouvés sur le dallage ouest, où ils étaient associés à du matériel MM I-II. Un autre exemplaire provient des remblais au nord du tétragone, constitué de matériel MM IB-IIB. Le contexte stratigraphique des six lampes restantes n’est pas connu ; on sait que deux d’entre elles proviennent des régions sud-est, nord-est et chambre de l’autel stuqué.
Au Quartier Mu, les lampes de ce type sont faites dans une argile semi-grossière et ont une surface beige, rose, rouge, brune ou grise, lissée, polie ou couverte d’un engobe poli. Elles ont été mises en forme avec énergie cinétique rotative. La longueur et la hauteur médianes de ces exemplaires sont respectivement de 16,3 cm et de 20,3 cm. Leur capacité médiane est de 0,18 l. Les dépôts de suie sont localisés sur l’échancrure, le bord et le corps des récipients. Ils sont noirs, brillants, moyennement étendus, de répartition non aléatoire et aux contours découpés. Treize exemplaires proviennent de la couche de destruction MM IIB dans les Bâtiments A (2), B (2), C (1), dans les Ateliers de Potier (1) et Sud (1) ainsi que dans la courette est (1), la placette est (2), le trottoir ouest (1) et le secteur à l’est du Bâtiment A (1). Le contexte du dernier objet n’est pas connu mais on sait qu’il a été trouvé dans la partie sud du quartier.
Les trois lampes de ce type au Secteur Pi sont faites dans une pâte semi-grossière et one une surface brune, engobée et polie. Elles ont été mises en forme avec énergie cinétique rotative. En raison de l’état fragmentaire des exemplaires, seule la longueur de l’un d’entre eux a pu être mesurée : elle est de 13 cm. Sa capacité est de 0,17 l. Les dépôts de suie détectés sur cette lampe sont situés sur les parties saillantes des deux échancrures. Ils sont noirs, brillants, moyennement étendus, de répartition non aléatoire, aux contours linéaires. Deux exemplaires ont été trouvés dans des couches de destruction, l’une datée du MR IA (mature) et située dans l’espace 10, l’autre comportant un matériel MM IIB et localisée dans l’espace 17. Le troisième exemplaire a été découvert hors-contexte.
Ce type est caractérisé par un rebord plat ainsi que par la présence de deux échancrures et de deux tenons obliques, horizontaux ou verticaux. Il compte vingt-quatre exemplaires trouvés au Quartier Mu (13), au Secteur Pi (7), à Palaikastro Roussolakkos (2) et à Kommos (3). Leur datation s’étend du MM II au MR IA. Des parallèles, datés du MM I au MR IB, proviennent de certaines tombes de la Messara, de Chamalevri, Cnossos, Malia (Quartier Lambda, Agora, Villa Alpha, Quartier Thêta, Zone des Nécropoles), Gournia, Phaistos, Kommos, Monastiraki, Platischinos, Pediada Lasithiou, Simi Vianou, Psychro, Petra et Kastelli36.
Au Quartier Mu de Malia, les lampes de type 10 sont faites en pâte semi-grossière. Leur surface est rouge, brune ou rouge, lissée, polie, couverte d’un engobe poli ou simplement régularisée. Elles ont été mises en forme avec énergie cinétique rotative. La longueur et la hauteur médianes des exemplaires de ce type sont respectivement de 30,1 cm et de 18,2 cm ; leur capacité s’élève à 0,79 l. Les dépôts de suie, situés sur l’échancrure et sur le bord, sont noirs brillants ou gris diffus, assez étendus, aux contours découpés ou estompés. Elles proviennent de la couche de destruction MM IIB dans l’Atelier de Potier (5), les Bâtiments A (2), B (1) et D (2), sur le trottoir ouest (2) et sur la chaussée est (1).
Ici, les lampes de type 10 sont faites en pâte grossière, semi-grossière ou semi-fine. Leur surface est beige, rouge ou brune, lissée, polie, couverte d’un engobe poli ou simplement régularisée. Elles ont été mises en forme avec énergie cinétique rotative. Compte tenu de leur état fragmentaire, leur longueur, leur hauteur et leur capacité n’ont pas pu être mesurées. Aucun dépôt de suie n’a été détecté sur ces objets. Ces lampes proviennent du dépotoir 2 MM IIA dans l’espace 25 (1), de la partie supérieure d’une couche de destruction MM IIB correspondant peut-être à l’effondrement de l’étage (1), d’une couche MR IA perturbée de l’espace 5 (1), de la surface du grand remblai de l’espace 2/3, perturbée et chronologiquement hétérogène (1), et d’un remblai MR IA (initial) dans le couloir 1B (1). Un exemplaire supplémentaire a été ramassé à la surface du couloir 1B.
Les deux exemplaires de Palaikastro sont en pâte semi-fine et semi-grossière. Leur surface est beige ou rouge, polie et couverte d’un engobe poli. Ils ne présentent aucune trace indiquant une mise en forme avec énergie cinétique rotative. Leur longueur et leur hauteur médianes sont respectivement de 27 cm et de 24,6 cm. La capacité du seul exemplaire ayant pu être mesuré s’élève à 0,32 l. Les dépôts de suie sont situés dans les échancrures et dans le corps des récipients. Ils sont noirs brillants, très étendus, de répartition non aléatoire et aux contours découpés.
Le contexte stratigraphique de l’un des deux exemplaires (P/5610, Lum671) n’est pas connu mais on sait qu’il provient du Bâtiment E. L’autre (3215, Lum270) a été trouvé dans un remblai MM IIA-B à l’extérieur du mur de façade est du Bâtiment 7.
A Kommos, les lampes de type 10 sont faites dans une pâte fine ou semi-grossière. Leur surface est beige, rouge ou brune, légèrement régularisée ou couverte d’un engobe poli. Elles ont été mises en forme avec énergie cinétique rotative. Compte tenu de leur état fragmentaire, il n’a pas été possible de mesurer la longueur, la hauteur et la capacité de ces récipients.
Deux exemplaires proviennent de couches de remblai dans le Bâtiment AA, l’un daté du MM IB, l’autre du MM IB-II. Le troisième exemplaire provient d’un remblai MM III-MR IA sous la cour MR, dans le secteur sud.
Le corpus compte trente-cinq lampes en pierre, principalement en roche ophiolitique, mais aussi en péridotite, en calcaire, en stéatite, en schiste, et en granite.
Ce type est caractérisé par un bec droit tronqué opposé à une anse horizontale ou verticale (non conservée). Il est représenté par un unique exemplaire en serpentine au Quartier Mu, daté du MM II. On a voulu y voir une imitation des lampes en terre cuite de type 3.B37. Il est plus prudent de considérer que pierre et terre sont utilisées pour fabriquer de mêmes formes. Des parallèles, datés du MM I au MM IIIB, sont attestés à Chamaizi, Phaistos et Cnossos38.
L’unique exemplaire du Quartier Mu a été trouvé dans la couche de destruction MM IIB au sein du Bâtiment B. Il a une hauteur de 4,3 cm. Compte tenu de son état fragmentaire, il n’a pas été possible d’en mesurer la longueur et la capacité. Un dépôt de suie est localisé sur son bec. Il est peu étendu, noir, diffus, aux contours linéaires estompés, et de répartition non aléatoire.
Ce type est caractérisé par une échancrure opposée à un tenon oblique ou horizontal, un corps peu profond et un bord ouvert. Il compte trois exemplaires : l’un, en calcaire (?), provient du Quartier Mu et est daté du MM II ; les deux autres, en roche ophiolithique, ont été trouvés à Palaikastro Roussolakkos ; l’un d’eux est daté du MM III-MR IA.
L’unique exemplaire du Quartier Mu a été découvert dans la couche de destruction MM IIB au sein du Bâtiment A. Il a une longueur de 11,3 cm et une hauteur de 3 cm. Sa capacité s’élève à 0,05 l. Aucun dépôt de suie n’a été détecté à sa surface.
L’un des deux exemplaires trouvés à Palaikasto provient d’une couche de destruction MM III-MR IA dans le Bâtiment 6 (4531, Lum276). Son état fragmentaire n’a pas permis d’en mesurer les dimensions. Aucun dépôt de suie n’a été détecté à sa surface. Le contexte stratigraphique du second n’est pas connu mais on sait qu’il provient du Bloc M. Il a une longueur de 9,7 cm et une hauteur de 3,7 cm. Sa capacité est de 0,08 l. Le dépôt de suie qui le caractérise est situé sur les bords, aux extrémités de la cassure. Sa répartition n’est pas aléatoire et il présente une étendue moyenne. Il est noir, brillant et a des contours linéaires estompés. Le second exemplaire provient d’un contexte indéterminé dans le Bloc M (645, Lum660).
Ce type est caractérisé par un pied bas cylindrique, deux échancrures et deux tenons obliques. Il compte cinq exemplaires en roche ophiolitique (2), en calcaire (2) et en stéatite (1) trouvés au Quartier Mu (1), à Palaikastro (2) et à La Canée (2). Seul l’exemplaire 82-S009 (Lum407) provient d’un contexte stratifié témoignant de son utilisation au MR III. Des parallèles, datés du MM I au MR, sont attestés à Cnossos, Vassiliki, Iérapetra, Aghia Triada, Gournia, Chondros, Cnossos, Katsamba, Mochlos, Nirou Hani, Vathypetro, Malia (Maison Delta bêta), Myrtos, Zakros, Prasa, Pseira, Tylissos, Amnissos, Gournia, Atchana, Katsamba, Kalyvia Messara39.
Le contexte stratigraphique de cet exemplaire n’est pas connu. Son état fragmentaire n’a pas permis d’en mesurer les dimensions.
Le contexte stratigraphique des deux exemplaires de Palaikastro n’est pas connu. On sait cependant que l’un d’eux a été trouvé sur un possible niveau de sol dans le Bâtiment D (L/133, Lum666). Celui-ci a une longueur de 20,2 cm et une hauteur de 9,8 cm tandis que le second exemplaire (L/434, Lum870) mesure 13 cm de long pour 6 cm de haut. Leur capacité médiane s’élève à 0,15 l mais ne doit pas masquer une forte différence entre le premier (0,22 l) et le second (0,08 l). Aucun dépôt de suie n’a été détecté à leur surface.
L’exemplaire 82-S009 (Lum407) a été trouvé dans une couche de destruction MR III dans le secteur à l’ouest du Bâtiment 2. Le contexte stratigraphique de 78-S076 (Lum424) n’est pas connu. Compte tenu de leur état fragmentaire, il n’a pas été possible de mesurer les dimensions de ces exemplaires. Aucun dépôt de suie n’a été détecté à sa surface.
Même type que le précédent mais avec des dimensions nettement plus importantes et une seule échancrure. Il est représenté par deux exemplaires de Kommos, dont l’un est daté du MM III-MR, et par un exemplaire de Palaikastro, en serpentine, qui n’a pas pu être daté.
Le contexte stratigraphique de l’unique exemplaire de ce type à Palaikastro n’est pas connu. Il mesure 10,8 cm de long et 13,9 cm de haut. Sa capacité est de 0,22 l. Aucun dépôt de suie n’a été détecté à sa surface.
S600 (Lum391) a été découvert sur un sol MM III de la Maison à flanc de la colline. S2158 (Lum390) provient d’une couche non datée au-dessus de la Maison X. Leur longueur et leur hauteur médianes sont de 18,3 et 6 cm. Leur capacité n’a pas pu être mesurée. Aucun dépôt de suie n’a été détecté à sa surface.
Même type que le précédent mais avec deux échancrures. Il compte deux exemplaires à Kommos, datés du MM III-MR. Des parallèles, datés du MM III au MR IB, ont été trouvés au Palais de Malia, à Gournia, Cnossos, Mochlos, Pseira, Aghia Triada, Vathypetro, Zakros et à Phaistos40.
S663 (Lum392) a été découvert dans une couche de remblai MR III dans le Bâtiment N. S1697 (Lum393) provient d’une couche non datée au-dessus de la Maison X. L’état fragmentaire de ces deux exemplaires n’a pas permis d’en mesurer les dimensions. Aucun dépôt de suie n’a été détecté à leur surface.
Ce type est caractérisé par un piédestal, deux échancrures et deux tenons obliques. Il compte dix-huit exemplaires dont dix en serpentine (7), en calcaire (1), en marbre (1) et en péridotite (1). Ces lampes ont été trouvées au Quartier Mu (10)41, au Secteur Pi (1), à Palaikastro (4), à Kommos (1)42 et à La Canée Place Sainte-Catherine (2)43. La datation et le contexte des exemplaires du Quartier Mu et de Palaikastro sont indéterminés. Celui de Kommos est daté du MM III-MR I. Les exemplaires de La Canée proviennent d’un contexte MR IIIA-B2. Des parallèles, d’époque néopalatiale, son attestés à Aghia Triada, Kalyvia Messara, Cnossos, Malia (Maison Epsilon, Palais), Nirou Hani, Tylissos et Vathypetro. On rencontre aussi ce type à Phaistos, au MM IB et au MM III44. Enfin, s’agissant du continent, des exemplaires minoens, datés du MM III-MR I, ont été trouvés à Dendra, en Argolide45.
Au Quartier Mu de Malia, un exemplaire (M72/C56-M72/C57, Lum136) a été trouvé sur un sol MM IIB du Bâtiment D. Quatre autres exemplaires proviennent de la couche de destruction MM II B dans l’Atelier de Fondeur (1), dans le Bâtiments B (2) et dans l’espace nord (1). Un autre exemplaire encore est issu du Remblai est, constitué de matériel MM II. Le contexte stratigraphique des quatre derniers objets n’est pas connu. Leur état fragmentaire n’a pas permis d’en mesurer les dimensions. Aucun dépôt de suie n’a été détecté à leur surface.
L’unique exemplaire de ce type du secteur Pi provient d’une couche de remblai MR IA (initial) de l’espace 16. Il a une longueur de 16 cm ; sa hauteur et sa capacité n’ont pas pu être mesurées. Aucun dépôt de suie n’a été détecté à sa surface.
Le contexte stratigraphique des trois exemplaires n’est pas connu ; on sait qu’ils proviennent des Blocs X (2) et D (1). La longueur et la hauteur médianes de ces exemplaires sont respectivement de 28 cm et de 44 cm ; leur capacité médiane est de 0,63 l. Aucun dépôt de suie n’a été détecté à leur surface.
L’unique exemplaire de ce type a été trouvé sur un niveau de sol de la pièce A2 du temple C d’époque romaine impériale qui s’est surimposé à l’habitat minoen46. Il illustre la longue durée d’utilisation que peuvent connaître les lampes en pierre. Compte tenu de son état fragmentaire, il n’a pas été possible d’en mesurer les dimensions. Aucun dépôt de suie n’a été détecté à sa surface.
L’un des deux exemplaires de La Canée (78-S025, Lum405) a été trouvé sur un sol MR IIIB2 du Bâtiment B2. Le second (73-S026, Lum422) provient du remplissage MR IIIA d’une fosse dans la zone sud de dépotoir. Leur état fragmentaire n’a pas permis d’en mesurer les dimensions. Aucun dépôt de suie n’a été détecté à leur surface.
Ce type est caractérisé par quatre échancrures et quatre tenons obliques. Il n’a pas de piédestal en pierre mais rien n’empêche d’imaginer qu’il ait pu être posé sur un piédestal en matériau périssable. Il compte deux exemplaires en grès et en calcaire au Quartier Mu, datés du MM II. Des parallèles, datés de l’époque néopalatiale, proviennent du second Palais de Malia47.
L’un des deux exemplaires a été trouvé sur un niveau de sol MM IIB dans le Bâtiment D. Le second est issu du Remblai sud, constitué de matériel MM II. Seul le premier exemplaire a pu être mesuré : il a une longueur de 22,6 cm et une hauteur de 46 cm de haut. Sa capacité est de 2,5 l. Aucun dépôt de suie n’a été détecté à leur surface.
Quelques exemplaires, enfin, n’ont pas pu être classés, soit qu’ils constituaient des cas à part (importations, remploi d’autres objets trop peu fréquent pour constituer un type à part entière), soit que leur état de conservation n’ait pas permis de les identifier avec certitude et/ou de les différencier d’autres formes. La liste en est la suivante :
Lum94 (84M367) : Coupelle à bec, pied bas évasé vers le bas et anse ronde verticale utilisée comme lampe
Lum363 (C382) : Lampe miniature
Lum465 (4.030.160) : jatte utilisée comme lampe avec un bec fait par impression au pouce
Lum1, 69M1658 : Pied de lampadaire, de brasero ou de fruitière
Lum2, M67/210 : Pied de lampadaire, de brasero ou de fruitière
Lum3, 69M1418 : Pied de lampadaire, de brasero ou de fruitière
Lum4, 81M203 : Pied de lampadaire, de brasero ou de fruitière
Lum6, 67M1485 : Pied de lampadaire de type 8, sous-type B ?
Lum7, 67M1486 : Pied de lampadaire, de brasero ou de fruitière
Lum8, 71M724 : Pied de lampadaire, de brasero ou de fruitière
Lum9, 67M1445, 67M1461, 67M1462 : Pied de lampadaire, de brasero ou de fruitière
Lum11, 71M724 : Pied de lampadaire, de brasero ou de fruitière
Lum70, 71M2802 : Pied de lampe de type 3 bis ?
Lum89, 81B102 : Pied de lampe de type 3 bis ?
Lum151, M69/8 : Lampe de taille intermédiaire ?
Lum857, M88/0039-12b : Pied de lampadaire, de brasero ou de fruitière
Lum858, M88/0039-13 : Pied de lampadaire, de brasero ou de fruitière
Lum273, 3505 : Pied de lampadaire, de brasero ou de fruitière
Lum272, 3504 : Bord de lampe de type 4 ?
Lum274, 3506 : Bord de lampe de type 4 ?
Lum296, 9471 : Pied de lampe basse ?
Lum860, 107 : Anse de lampe de type 3 ?
Lum303, C7431 : Pied de lampe basse ?
Lum344, C1217 : Bord de lampadaire ?
Lum352, C691 : Bord de lampadaire ?
Lum358, C2285 : Bord de lampe de type 3 ?
Lum365, C4022 : Bord de lampadaire ou de brasero
Lum372, C5796 : Bord de lampadaire ?
Lum373, C5797 : Bord de lampadaire ?
Lum376, C6200 : Pied de lampadaire, de brasero ou de fruitière
Lum380, C6980 : Pied de lampadaire ?
Lum384, C9890 : Pied de lampadaire, de brasero ou de fruitière
Lum430, 5.098.048 : Pied de lampadaire, de brasero ou de fruitière
Lum431, 5.098.051 : Fragment de lampadaire ?
Lum432, 5.098.061 : Pied de lampadaire, de brasero ou de fruitière
Lum433, 5.098.058 : Fragment de lampadaire ?
Lum434, 5.117.013 : Fragment de lampadaire ?
Lum437, 5.124.046 : Pied de lampadaire, de brasero ou de fruitière
Lum438, 5.124.048 : Pied de lampadaire, de brasero ou de fruitière
Lum440, 5.130.020 : Pied de lampadaire, de brasero ou de fruitière
Lum441, 5.130.040 : Pied de lampadaire, de brasero ou de fruitière
Lum464, 4.024.067 : Pied de lampadaire, de brasero ou de fruitière
Lum470, 5.046.066 : Pied de lampadaire, de brasero ou de fruitière
Lum480, 5.097.040 : Pied de lampadaire, de brasero ou de fruitière
Lum502, 6.122.066 : Pied de lampadaire, de brasero ou de fruitière
Lum503, 6.122.067 : Pied de lampadaire, de brasero ou de fruitière
Lum511, 5.098.495 : Bord de lampadaire ?
Lum531-bis, 5.124.063 : Bord de lampadaire ?
Lum530, 5.098.066 : Pied de lampadaire, de brasero ou de fruitière
Lum540, 4.036.081 : Bord de lampadaire ?
Lum719, 7.041.028 : Bord de lampe basse ?
Lum713, 6.141.020 : Fond de lampe de type 6 ?
Lum714, 5.013.029 : Pied de lampadaire, de brasero ou de fruitière
Lum715, 4.033.037 : Pied de lampadaire, de brasero ou de fruitière
Lum559, N26 : Bord de lampe de type 3 ?
Lum560, N81 : Pied de lampe de type 3 ter ?
Lum642, N2146 : Fond de lampadaire ?
Lum644, N1460 : Anse de lampe de type 3 ?
Lum400, 71-P427 : Bol utilisé comme lampe ?
Lum298, 9542 : Bol utilisé comme lampe ?
Lum689, P/5623 : Jatte utilisée comme lampe ?
Lum304, C8327 : Bol utilisé comme lampe ?
Lum310, C10233 : Bol à bord large utilisé comme lampe ?
Lum316, C8078 : Bol à piédestal utilisé comme lampe ?
Lum321, C9683 : Coupelle conique utilisée comme lampe ?
Lum323, C11332 : Coupelle conique utilisée comme lampe ?
Lum327, C10986 : Coupelle conique utilisée comme lampe ?
Lum328, C10107 : Coupelle conique utilisée comme lampe ?
Lum330, C9485 : Coupelle conique utilisée comme lampe ?
Lum337, C9717 : Coupelle conique utilisée comme lampe ?
Lum338, C9614 : Coupelle conique utilisée comme lampe ?
Lum351, C1527 : Bol à bord large utilisé comme lampe ?
Lum357, C2209 : Coupelle conique utilisée comme lampe ?
Lum361, C2873 : Kalathos utilisé comme lampe ?
Lum366, C4442 : Kalathos utilisé comme lampe ?
Lum481, 5.097.041 : Lampe en forme de bol à rebord ?
Lum484, 6.013.014 : Lampe en forme de bol à rebord ?
Lum551, N336 : Bol à bord large utilisé comme lampe ?
Lum277, 5086 : Fragment de lampe en pierre ?
Lum278, 5110 : Fragment de lampe en pierre ?
Lum281, 6347 : Fragment de lampe en pierre ?
Lum658, 1909 : Fragment de lampe en pierre ?
Lum659, 2106 : Fragment de lampe en pierre ?
Lum661, 174 : Fragment de lampe en pierre ?
Lum670, L/435 : Pied de lampadaire en pierre ?
Lum861, 2728 : Fragment de lampe en pierre ?
Lum864, 6147 : Fragment de lampe en pierre ?
Lum409, 82-S014 : Bord de lampe en pierre ?
Lum410, 82-S038 : Fragment de lampe en pierre ?
Lum420, 84-S015 : Fragment de lampe en pierre ?
[Demargne 1945] Pierre Demargne, Fouilles exécutées à Mallia : exploration des nécropoles, 1921-1933 : premier fascicule, Paris, P. Geuthner, Etudes crétoises, 1945 ↩
[Van Effenterre 1980] Henri Van Effenterre, Le palais de Mallia et la cité minoenne : étude de synthèse, Rome, Edizioni dell’ Ateneo, 1980, en ligne, http://www.librarything.com/work/14224569, consulté le 19 mai 2019 ↩
[Stürmer 1993] Veit Stürmer, « La céramique de Chrysolakkos : catalogue et réexamen », Bulletin de correspondance hellénique, 117.1, 1993, p. 123‑187, en ligne, https://www.persee.fr/doc/bch_0007-4217_1993_num_117_1_1675, consulté le 17 décembre 2020 ↩
[Poursat et al. 1996] Jean-Claude Poursat, Jean-Pierre Olivier, Martin Schmid, Christiane Eluère, Mireille Leduc, Fouilles exécutées à Malia: le quartier Mu. III, Les artisans minoens : les maisons-ateliers du quartier Mu, Athènes, Grèce, École française d’Athènes, 1996 ↩
[Poursat (éd.) 2013] Jean-Claude Poursat (éd.), Fouilles exécutées à Malia: le quartier Mu. V. Vie quotidienne et techniques au Minoen Moyen II : outils lithiques, poids de tissage, lampes, divers : faune marine et terrestre, Athènes, Grèce, École française d’Athènes, 2013 ↩
15 des 98 exemplaires publiés dans [Poursat (éd.) 2013] Jean-Claude Poursat (éd.), Fouilles exécutées à Malia: le quartier Mu. V. Vie quotidienne et techniques au Minoen Moyen II : outils lithiques, poids de tissage, lampes, divers : faune marine et terrestre, Athènes, Grèce, École française d’Athènes, 2013 n’ont pas été trouvés ↩
[Müller 2018] Sylvie Müller, « L’ensemble architectural de Chrysolakkos à Malia : une mise à jour », in Kathrin Müller, Birgit Schiller (éd.), Von Kreta nach Kuba. Gedenkschrift zu Ehren des Berliner Archäologen Veit Stürmer, Berlin, Logos Verlag, 2018, p. 163‑180 ↩
[Poursat, Knappett 2005] Jean-Claude Poursat, Carl Knappett, Fouilles exécutées à Malia: le quartier Mu. IV, La poterie du minoen moyen II : production et utilisation, Athènes, Grèce, École française d’Athènes, 2005 ↩
Pour une présentation des critères d’identification de ce matériel, Cf. Rueff, BEFAR ↩
Il s’agit d’une étude en cours. ↩
[Gillis 1990] Carole Gillis, Minoan conical cups: form, function and significance, Göteborg, Suède, P. Åström, 1990 ↩
[Evershed et al. 1997] Richard P. Evershed, Sarah J. Vaughan, Stephanie N. Dudd, Jeffrey S. Soles, « Fuel for Thought? Beeswax in Lamps and Conical Cups from Late Minoan Crete », Antiquity, 71.274, 1997, p. 979‑985 ↩
[Rutter 2013] Jeremy Rutter, « What happened to the lights ? Changes in the usage of ceramic lamps at Neopalatial and Early Postpalatial Kommos », in Giampaolo Graziado, Riccardo Guglielmino, Valeria Lenuzza (éd.), Φιλική Συναυλία. Studies in Mediterranean Archaeology for Mario Benzi, Oxford, Archaeopress, 2013, p. 31‑38 ↩
[Shaw, Shaw 2006] Joseph W. Shaw, Maria C. Shaw, Kommos. V, The monumental Minoan buildings at Kommos, Princeton University Place, Princeton, Etats-Unis d’Amérique, 2006 ↩
[Hallager 2011] Birgitta Hallager, « Some light on LMIII hand lamps », in Maria Andreadaki-Vlazaki, Eleni Papadopoulou, Michalis Andrianakis, Eratothenis Kapsomenos (éd.), Πεπραγμένα Ι’ Διεθνούς Κρητολογικού συνεδρίου, Χανιά, 1-8 Οκτωβρίου 2006., La Canée, Philologikós Sýllogos “O Chrysóstomos”, 2011, p. 71‑80. Ces objets n’ont pas fait l’objet d’une analyse directe car ils n’ont pas pu être retrouvés dans l’apothèque. Il n’est donc pas possible, en l’état actuel, d’infirmer ou de confirmer leur identification comme lampes. ↩
[Hallager 2011] Birgitta Hallager, « Some light on LMIII hand lamps », in Maria Andreadaki-Vlazaki, Eleni Papadopoulou, Michalis Andrianakis, Eratothenis Kapsomenos (éd.), Πεπραγμένα Ι’ Διεθνούς Κρητολογικού συνεδρίου, Χανιά, 1-8 Οκτωβρίου 2006., La Canée, Philologikós Sýllogos “O Chrysóstomos”, 2011, p. 71‑80 ↩
[Kolipetsa 2015] Kristina Kolipetsa, Oi lichnoi tis Minoikis Kritis, Athènes, Université nationale kapodistrienne d’Athènes, 2015, en ligne, https://thesis.ekt.gr/thesisBookReader/id/37413#page/1216/mode/2up ↩
[Kolipetsa 2015] Kristina Kolipetsa, Oi lichnoi tis Minoikis Kritis, Athènes, Université nationale kapodistrienne d’Athènes, 2015, en ligne, https://thesis.ekt.gr/thesisBookReader/id/37413#page/1216/mode/2up ↩
[Kolipetsa 2015] Kristina Kolipetsa, Oi lichnoi tis Minoikis Kritis, Athènes, Université nationale kapodistrienne d’Athènes, 2015, en ligne, https://thesis.ekt.gr/thesisBookReader/id/37413#page/1216/mode/2up ↩
[Kolipetsa 2015] Kristina Kolipetsa, Oi lichnoi tis Minoikis Kritis, Athènes, Université nationale kapodistrienne d’Athènes, 2015, en ligne, https://thesis.ekt.gr/thesisBookReader/id/37413#page/1216/mode/2up ↩
[Mercando 1978] Liliana Mercando, « Lampade, Lucerne, Braccieri Di Festos », Annu. Della Scuola Archeol. Atene E Delle Missioni Ital. Oriente, Nuova serie XXXVI-XXXVII (1975-1975).52-53, 1978, p. 15‑167, consulté le 20 février 2024, lucerne a scodellino, n.1 à 99 ↩
[Popham 1974] Mervyn Popham, « Trial KV (1969), a Middle Minoan building at Knossos », ABSA, 69, 1974, p. 181‑194 ; [Catling, Catling, Smyth 1979] Elizabeth Catling, Hector Catling, David Smyth, « Knossos 1975: Middle Minoan III and Late Minoan I Houses by the Acropolis », The Annual of the British School at Athens, 74, 1979, p. 1‑80, en ligne, https://www.cambridge.org/core/product/identifier/S0068245400019304/type/journal_article, consulté le 28 août 2023 ↩
[Kolipetsa 2015] Kristina Kolipetsa, Oi lichnoi tis Minoikis Kritis, Athènes, Université nationale kapodistrienne d’Athènes, 2015, en ligne, https://thesis.ekt.gr/thesisBookReader/id/37413#page/1216/mode/2up ↩
[Pelon 1970] Olivier Pelon, Fouilles exécutées à Mallia. Exploration des maisons et quartiers d’habitation (1963-1966), Troisième fascicule, École française d’Athènes (éd.), Paris, France, Libr. orientaliste P. Geuthner, 1970 ↩
[Mercando 1978] Liliana Mercando, « Lampade, Lucerne, Braccieri Di Festos », Annu. Della Scuola Archeol. Atene E Delle Missioni Ital. Oriente, Nuova serie XXXVI-XXXVII (1975-1975).52-53, 1978, p. 15‑167, consulté le 20 février 2024, lucerne a piattello, n. 1 à 52 ↩
On les trouve désignées en anglais sous le terme de pricket candlestick [Bosanquet, Dawkins 1902] R.C. Bosanquet, R.M. Dawkins, « Excavations at Palaikastro II », ABSA, 9, 1902, p. 274‑387 ; [Maragiannis 1911] Giorgos Maragiannis, Antiquités crétoises, Héraklion, s.l., 1911 ; [Evans 1928] Arthur Evans, The Palace of Minos: a comparative account of the successive stages of the early cretan civilization as illustrated by the discoveries at Knossos, London, Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord, Macmillan, 1928 ↩
[Stürmer 1993] Veit Stürmer, « La céramique de Chrysolakkos : catalogue et réexamen », Bulletin de correspondance hellénique, 117.1, 1993, p. 123‑187, en ligne, https://www.persee.fr/doc/bch_0007-4217_1993_num_117_1_1675, consulté le 17 décembre 2020 ↩
[Bosanquet, Dawkins 1923] Robert Carr Bosanquet, Richard McGillivray Dawkins, The unpublished objects from the Palaikastro excavations 1902-1906. Part. I, London, Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord, Macmillan and CO., 1923 ↩
[Pernier 1935] Luigi Pernier, Il Palazzo minoico di Festòs, scavi e studi della missione archeologica italiana a Creta dal 1900 al 1934…, Roma, La Libreria dello Stato. In-4 , fig. et pl., tableaux, carte, Italie, 1935 ; [Demargne 1945] Pierre Demargne, Fouilles exécutées à Mallia : exploration des nécropoles, 1921-1933 : premier fascicule, Paris, P. Geuthner, Etudes crétoises, 1945 ; [Van Effenterre, Van Effenterre 1963] Henri Van Effenterre, Micheline Van Effenterre, Fouilles exécutées à Mallia par l’École française d’Athènes… Étude du site, 1956-1957… et exploration des nécropoles, 1915-1928, par Joseph Hazzidakis, Louis Renaudin, Jean Charbonneaux, René Joly… 2e fasc. Présenté par Henri et Micheline Van Effenterre, École française d’Athènes (éd.), France, P. Geuthner, 1963 ; [Van Effenterre, Van Effenterre 1976] Henri Van Effenterre, Micheline Van Effenterre, Fouilles exécutées à Mallia. Exploration des maisons et quartiers d’habitation (1956-1960), Paris, Librairie orientaliste P. Geuthner, 1976 ; [Poursat 1993] Jean-Claude Poursat, « Notes de Céramique Maliote. À Propos de ‹ La Céramique de Chrysolakkos › » Bulletin de Correspondance Hellénique, 117.2, 1993, p. 603‑607 ; [Venieri 2016] Ioanna Venieri, Η κεραμεική παραγωγή από την παλαιοανακτορική εγκατάσταση, in Αποδούλου Αμαρίου: Ζητήματα τυπολογίας, παραγωγής, διακίνησης και κατανάλωσης, Thessaloniki, University Aristotelis of Thessaloniki, 2016 ; [Tsipopoulou 2017] Metaxia Tsipopoulou, « Ceremonial Area 1: Identity and dating of a special ritual space in the Petras cemetery », Petras, Siteia: The Pre- and Proto-palatial cemetery in context. Acts of a two-day conference held at the Danish Institute at Athens, 14-15 February 2015, 21, 2017, p. 111‑130 ; [Caloi 2021] Ilaria Caloi, « Renovating the First Palace of Phaistos during the Middle Minoan IIA Phase », Rivista di Archeologia, XLIV, 2021, p. 3‑19, en ligne, https://www.rivistadiarcheologia.it/en/articolo/renovating-the-first-palace-of-phaistos-during-the-middle-minoan-iia-phase/8988, consulté le 29 août 2023 ; [Caloi, Dubois 2024] Ilaria Caloi, Roxane Dubois, « On some late Prepalatial pricket lamps in White-on-Dark Ware from beneath the North Wing of the Malia Palace », Bulletin de Correspondance Hellénique, 145.2, 2024, p. 577‑597. L’un des exemplaires de Phaistos est en pierre. ↩
Comm. pers. I. Caloi, M. Devolder, R. Dubois ↩
Comm. pers. E. Gerondakou ↩
Comm. pers. G. Cadogan. C’est également le cas de l’exemplaire d’Apodoulou ([Venieri 2016] Ioanna Venieri, Η κεραμεική παραγωγή από την παλαιοανακτορική εγκατάσταση, in Αποδούλου Αμαρίου: Ζητήματα τυπολογίας, παραγωγής, διακίνησης και κατανάλωσης, Thessaloniki, University Aristotelis of Thessaloniki, 2016) ↩
[Mercando 1978] Liliana Mercando, « Lampade, Lucerne, Braccieri Di Festos », Annu. Della Scuola Archeol. Atene E Delle Missioni Ital. Oriente, Nuova serie XXXVI-XXXVII (1975-1975).52-53, 1978, p. 15‑167, consulté le 20 février 2024, lucerne a skuteli bilychne su piede, n. 1 à 14 ↩
[Poursat, Godart, Olivier 1978] J.-Cl. Poursat, L. Godart, J.-P. Olivier, Fouilles exécutées à Malia : Le Quartier Mu I. Introduction générale, écriture hiéroglyphique crétoise, Paris, Librairie orientaliste Paul Geuthner, 1978 ; [Poursat (éd.) 2013] Jean-Claude Poursat (éd.), Fouilles exécutées à Malia: le quartier Mu. V. Vie quotidienne et techniques au Minoen Moyen II : outils lithiques, poids de tissage, lampes, divers : faune marine et terrestre, Athènes, Grèce, École française d’Athènes, 2013 ↩
[Mercando 1978] Liliana Mercando, « Lampade, Lucerne, Braccieri Di Festos », Annu. Della Scuola Archeol. Atene E Delle Missioni Ital. Oriente, Nuova serie XXXVI-XXXVII (1975-1975).52-53, 1978, p. 15‑167, consulté le 20 février 2024, piccole lampade e lucerne di forma insolita, n. 2 à 5 (une seule échancrure) ; [Kolipetsa 2015] Kristina Kolipetsa, Oi lichnoi tis Minoikis Kritis, Athènes, Université nationale kapodistrienne d’Athènes, 2015, en ligne, https://thesis.ekt.gr/thesisBookReader/id/37413#page/1216/mode/2up ↩
[Popham 1974] Mervyn Popham, « Trial KV (1969), a Middle Minoan building at Knossos », ABSA, 69, 1974, p. 181‑194 ; [Mercando 1978] Liliana Mercando, « Lampade, Lucerne, Braccieri Di Festos », Annu. Della Scuola Archeol. Atene E Delle Missioni Ital. Oriente, Nuova serie XXXVI-XXXVII (1975-1975).52-53, 1978, p. 15‑167, consulté le 20 février 2024, lampade, n. 1 à 38 ; [MacGillivray 1998] Joseph Alexander MacGillivray, Knossos: pottery groups of the Old Palace period, London, Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord, British School at Athens, 1998 ; [Kolipetsa 2015] Kristina Kolipetsa, Oi lichnoi tis Minoikis Kritis, Athènes, Université nationale kapodistrienne d’Athènes, 2015, en ligne, https://thesis.ekt.gr/thesisBookReader/id/37413#page/1216/mode/2up ↩
[Chevalier, Detournay 1975] Henri Chevalier, Béatrice Detournay, Fouilles exécutées à Mallia. Sondages au sud-ouest du palais, 1968, Paris, France, P. Geuthner, 1975 ↩
[Warren 1969] Peter Warren, Minoan stone vases, Cambridge, Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord, Cambridge University press, 1969 ; [Mercando 1978] Liliana Mercando, « Lampade, Lucerne, Braccieri Di Festos », Annu. Della Scuola Archeol. Atene E Delle Missioni Ital. Oriente, Nuova serie XXXVI-XXXVII (1975-1975).52-53, 1978, p. 15‑167, consulté le 20 février 2024, lampade e lucerne di pietra, n. 8 à 11 (avec anse horizontale) ↩
[Warren 1969] Peter Warren, Minoan stone vases, Cambridge, Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord, Cambridge University press, 1969 ↩
[Warren 1969] Peter Warren, Minoan stone vases, Cambridge, Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord, Cambridge University press, 1969 ; [Mercando 1978] Liliana Mercando, « Lampade, Lucerne, Braccieri Di Festos », Annu. Della Scuola Archeol. Atene E Delle Missioni Ital. Oriente, Nuova serie XXXVI-XXXVII (1975-1975).52-53, 1978, p. 15‑167, consulté le 20 février 2024, lampade e lucerne di pietra, n. 6 et 7 ↩
3 en roche ophiolitique, 1 en grès et 6 en roche de nature indéterminée. ↩
En stéatite. ↩
En péridotite noire à tâches grises. ↩
[Mercando 1978] Liliana Mercando, « Lampade, Lucerne, Braccieri Di Festos », Annu. Della Scuola Archeol. Atene E Delle Missioni Ital. Oriente, Nuova serie XXXVI-XXXVII (1975-1975).52-53, 1978, p. 15‑167, consulté le 20 février 2024, lampade e lucerne di pietra, n. 2 à 5 ↩
[Warren 1969] Peter Warren, Minoan stone vases, Cambridge, Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord, Cambridge University press, 1969 ↩
[Shaw, Shaw (éd.) 2012] Maria C. Shaw, Joseph W. Shaw (éd.), House X at Kommos: a Minoan mansion near the sea. Part 1, Architecture, stratigraphy, and selected finds, Philadelphia (Pa.), Etats-Unis d’Amérique, INSTAP Academic Press, 2012, pp. 278, n° 42, pl. 4024, 4.33 ↩
[Chapouthier, Joly 1936] Fernand Chapouthier, René Joly, Fouilles exécutées à Mallia: deuxième rapport, exploration du palais (1925-1926), École française d’Athènes (éd.), Paris, France, Libr. orientaliste Paul Geuthner, 1936 ; [Deshayes 1959] Jean Deshayes, Fouilles exécutées à Mallia. Exploration des maisons et quartiers d’habitation (1948-1954). Deuxième fascicule, André Dessenne, École française d’Athènes (éd.), Paris, France, Libr. orientaliste P. Geuthner, 1959 ; [Detournay, Poursat, Vandenabeele 1980] Béatrice Detournay, Jean-Claude Poursat, Frieda Vandenabeele, Fouilles exécutées à Mallia: le quartier Mu. II, Vases de pierre et de métal, vannerie, figurines et reliefs d’applique, éléments de parure et de décoration, armes, sceaux et empreintes, Paris, France, P. Geuthner, 1980 ↩